M. Perrot, secrétaire perpétuel, répond dans les termes suivants :
« Mes chers confrères ,
« En prenant place à ce fauteuil, je ne puis manquer, même après l'hommage éloquent et ému que notre Président a rendu à mon éminent prédécesseur, de me faire une fois de plus l'interprète des regrets qu'a inspirés à l'Académie la perte qu'elle a faite le mois dernier. Longtemps encore vos regards, ceux surtout des plus anciens d'entre nous, chercheront à cette place celui qu'ils étaient accoutumés à y rencontrer et qui était comme la représentation vivante de tous nos souvenirs et de toutes nos traditions. En m'appelant à lui succéder, vous m'avez donné une preuve d'estime et de confiance dont je vous suis profondément reconnaissant ; vous pouvez être certains que je n'épargnerai rien pour me montrer le moins indigne qu'il me sera possible de l'honneur que vous m'avez conféré. Je crois traduire ici votre sentiment unanime en remerciant en votre nom notre cher confrère M. Bouché-Leclercq du zèle et du soin avec lesquels, depuis la mort de M. Wallon, il a rempli les fonctions de secrétaire perpétuel intérimaire. Si la Compagnie n'avait pas voulu tenir compte de l'âge et de l'ancienneté académique, elle aurait, j'incline à le croire, été fort tentée de lui demander de conserver, à titre définitif, la charge dont il s'était si bien acquitté. »
Après un Comité secret, le Président annonce que l'Académie a nommé correspondants français : .