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M. une communication sur le papyrus, récemment découvert, des Perses de Timothée. Ce papyrus, recueilli dans une tombe du iv° siècle avant J.-C. à Abousir (l'ancienne Busiris), faubourg de Memphis, paraît être le plus ancien manuscrit, actuellement connu, d'une œuvre littéraire grecque. M. de Wilamowitz, qui Ta étudié et publié, l'attribue, au plus tard, à l'époque d'Alexandre le Grand. L'écriture en est toute semblable à celle des inscriptions contemporaines.

Le manuscrit est incomplet; le début du poème, dont les auteurs nous ont conservé trois vers, manque. Quand le texte commence ou plutôt devient déchilfrable, l'action — la bataille de Salamine — est engagée. Le poète la décrit comme s'il s'agissait d'une bataille de son temps , sans souci des anachronismes. Ce récit, où pas un nom propre n'est prononcé — pas même celui d'Athènes ou de Xerxès — est très haut en couleur; le style foisonne de composés nouveaux et de métaphores hardies, tantôt heureuses, tantôt bizarres. A plusieurs reprises la narration s'arrête pour faire place à des discours épisodiques : plainte d'un riche Perse tombé à l'eau qui menace la mer de la vengeance

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