CORRESPONDANCE

A M. Anlhyme Saint-Paul.

Paris, 20 avril 1894.

Monsieur et honoré Confrère,

Vous avez eu l'aimable attention de me commu¬ niquer les épreuves de votre article, pour que je puisse y ajouter, si je le juge utile, quelques mots de réponse. Je vous remercie de votre courtoisie et n'userai point de votre permission. J'ai exposé dans le dernier vo¬ lume du Bulletin Monumental les raisons qui m'ont fait conserver dans mon enseignement la dénomination de gothique. L'adhésion que vous donnez si loyale¬ ment à la partie essentielle de ma thèse a pour moi trop de valeur pour que je veuille épiloguer sur les points qui nous séparent encore. Il n'en est qu'un d'ailleurs dont l'importance justifierait une plus longue discussion, c'est la question de Mo rien val. Peut-être sommes-nous moins loin de nous entendre que vous ne le pensez. Mais je n'ose aborder une discussion avec un juge tel que vous, avant d'avoir fait sur place une nou¬ velle étude du monument. Je serai heureux d'y trouver la confirmation de toutes vos conclusions et je la pro-