19-05-2005
: Henri DAHAN
A mon tour d'�voquer quelques petits souvenirs anecdotique :-----
:-----1- En
1958-59 en 6�me A4, la prof de fran�ais - latin, c'�tait
mme DEZALAY. En 5�meA4, elle n'�tait que prof de fran�ais,
(la prof de latin, j'ai oubliais son nom). Elle habitait la Pointe Pescade
et souvent nous prenions ensemble le 4/9, moi j'�tais � la
limite de St Eug�ne.
:-----En 1969, pendant
mes �tudes, pion, je surveillais les �preuves du BEPC, au
lyc�e de Saverne (67). Faisant une ronde dans les couloirs, j'ai
vu sur la porte d'une classe, le nom du prof responsable. C'�tait
mme DEZALAY.
:-----L'�preuve
�tant en cours, je mourais d'impatience de savoir si c'�tait
bien celle que j'avais connue au lyc�e Bugeaud. Je n'ai eu confirmation
que deux heures plus tard. Evidemment, elle ne m'a pas reconnu, je n'�tais
plus le gamin d'antan. Par contre, elle se rappelait mon nom, et pour
cause. Nous avions un camarade, (assis au 1er rang au milieu sur la photo),
il avait des mani�res tr�s " pr�cieuses ",
qui tranchaient avec nos habitudes locales. Il n'h�sitait pas �
rappeler ses origines aristocratiques. Il �tait excellent en Fran�ais.
Mme DEZALAY se rappelait parfaitement de lui. :-----
:-----Mais,
au final, c'est moi qui ai obtenu le 1er prix de r�daction fran�aise.
Cet �l�ve est aujourd'hui professeur de litt�rature
fran�aise � la Sorbonne. On le voit parfois � la
t�l�vision, dans des �missions qui parlent de l'Alg�rie
d'alors. Il s'appelle Alain VIRCONDELET. Quant � moi, comme beaucoup
le t�moigne ici, c'est vrai que nous avions d'excellents profs.
J'ai gard� de cette �poque, un v�ritable amour pour
la langue fran�aise.
:-----2 - J'ai encore
en m�moire les noms de beaucoup de professeurs. Pour le moment,
je ne les citerai pas. Tout le monde a connu la fameuse excuse : "
cette mati�re ne m'int�resse pas, le prof est nul ".
Personnellement, je ne l'ai jamais invoqu�e. Pourtant, de toute
ma vie scolaire et universitaire, je voue jusqu'� pr�sent
une haine farouche et une d�testation sans borne, � l'unique
professeur que j'ai trouv� strictement anti-p�dagogue, dans
toute mon existence. Il s'agit du prof de math de la 4�me AB1,
en 1960-61. Un d�nomm� KERVEGAN. Le comble, c'est que ce
prof, qui enseignait aussi aux pr�pas, �tait tr�s
appr�ci� par une poign�e de grosses t�tes.
Visiblement, il n'enseignait que pour ceux capables de suivre. A la rigueur,
cela se con�oit en classes pr�paratoires, mais �a
devrait �tre interdit dans le 1er cycle. Il �tait d'une s�v�rit�
incroyable. Ses cours commen�aient � 8h. Si nous avions
le malheur d'arriver apr�s la cloche, il nous envoyait �
l'�tude. Cet abruti a failli me faire croire que j'�tais
nul en Math. Dieu merci, c'�tait bien sa m�thode de malade,
qui me paralysait. Toujours est il qu'il est � l'origine du seul
redoublement de toute ma vie scolaire. Plus tard, j'ai eu la joie de ma�triser
l'analyse, et les statistiques. En 1984, j'�tais chef du projet
d'automatisation de la comptabilit� des PTT. L'administrateur chef
du service, entre dans mon bureau pour me pr�senter un nouveau
coll�gue administrateur. Imm�diatement, il m'a sembl�
reconna�tre quelqu'un. La confirmation est venue avec le nom de
la personne BENTOLILA. Lui ne m'a pas reconnu. Alors je lui ai expliqu�
que nous �tions ensemble en 4�me AB1 � Bugeaud. Sceptique,
la seule question qu'il me posa, fut : " tu te rappelles du nom de
l'excellent prof de math que nous avions ? ". C'�tait, avec
mon cousin Jean-Jacques DAHAN (photo 5�A 1959-60), l'une des rares
grosses t�tes qui appr�ciaient ce prof.
Voil� les Bugeistes, c'est tout pour aujourd'hui
!
10-02-2005 : Onorato
Jean
-----J'ai d�couvert ce site qui m'a
beaucoup �mu ,par hasard ,en cherchant des renseignements sur Bugeaud
,le Mar�chal, l'homme � la casquette !J'ai reconnu des profs
et le proviseur qui avait deux jolies filles qui nous faisait r�ver
!!
-----Une
anecdote sur Gambini ,le surg� dit "la Gambouse" qui
n'�tait pas si terrible : en terminale alors que j'avais un jour
"tir� KO" j'avais en catastrophe fait �crire un
mot d'excuse par un copain ,(Claude Sirat,dont je cherche d�sesp�r�ment
la trace)sur une carte de visite de mon p�re :Il m'a regard�
s�v�rement et dit :"la prochaine fois attend que l'encre
soir s�che" !!
Ah que de nostalgie !!
10-11-2004, Jean BOUREYKOFF
---------J
AI DES SOUVENIRS EXACTS DE NOTRE LYCEE BIEN QUE NE L' AYANT FREQUENTE
QUE LE TEMPS SUFFISANT POUR PREPARER LE CONCOURS DE L ECOLE NORMALE A
BOUZAREHA EN 1959
---------NOTRE PROF DE LATIN MR
VANHOUTE ET "LE CAHIER DE PRINCIPES"!!!,LE PROF DE MATHS
MR FREDJ DONT JE GARDE LE SOUVENIR DE LA
PRONONCIATION DIFFICILE DES "s" MAIS D UNE GRANDE RIGUEUR ET
D UN SENS TRES DEVELOPPE DE L' ECONOMIE ET DE LA JUSTICE; ET LA MUSIQUE
AVEC PERRIN QUI NOUS A CONDITIONNES �
CET ART SUPERBE EN ECOUTANT PIERRE ET LE LOUP; SANS OUBLIER MR
MICHAUD ET SON BERET BASQUE
---------LES RECREATIONS ENFIN OU IL FALLAIT
SE PRECIPITER SUR CE PETIT GUICHET QUI NOUS VENDAIT DES VIENNOISERIES
ET DEVANT LEQUEL EN ATTENDANT NOTRE EVENTUEL PASSAGE AVEC MON COPAIN PIERRE
ZERATH
---------NOUS ESPERIONS LE REGARD D'UNE PETITE
"caille" QUI EN REALITE ETAIT UNE
ELEVE DE TERMINALE ET QUE NOUS AVIONS BAPTISEE "canus"
TERME PEU ELEGANT POUR DESIGNER CE JOLI MINOIS...
---------QUE DE SOUVENIRS REJAILLISSENT SOUDAIN
!AU POINT DE ME RENDRE NOSTALGIQUE MAIS HEUREUX CAR CELA FAIT TANT DE
BIEN DE RAVIVER SES RACINES;
---------Apres une belle carriere dans l'�ducation
nationale je suis aujourd'hui en retraite et ma foi je n'ai jamais oubli�
que ces ann�es de lyc�en � BUGEAUD ont �t�
les plus belles de la vie malgr� le d�sarroi des �v�nements
d'alors.....
---------PS je vais contacter mon ami PIERRE
ZERATH afin qu'il s'inscrive sur le site car paradoxalement nous n'avons
jamais rompu le contact et il y a encore 8 jours je lui souhaitais son
62 �me anniversaire et nous �voquions une certaine ballade
� CASTIGLIONNE l'�t� 56!
27-03-2004, Bernard
Laurent De Pasquale
-------Une
petite anecdote: en classe d'Histoire de 2�C, arrive en cours d'ann�e,
conduit " par les oreilles " par le Surg�, Mr Gambini,
l'�l�ve Drigu�s. " Je vous confie cet �l�ve
qui nous arrive de Gauthier, d'o� il vient d'�tre renvoy�
!!! Tenez le � l'oeil, car c'est un lascar." Sur ce, le prof
s'adressant � Drigu�s, lui dit: " Puisque vous �tes
au tableau, restez-y."
-------Le
cours concernait la R�volution fran�aise.
-------Le
Prof s'adressant � Drigu�s : " Puisque vous faites
le malin, parlez nous des circonstances de la mort de Louis XVI ".
Et Drigu�s de r�pondre, intimid�, sans r�fl�chir
et dans l'hilarit� g�n�rale : " Monsieur, lorsque
j'ai quitt� Gauthier, Louis XVI n'�tait pas encore mort
!!!!!!" ( Sans doute voulait il dire, le cours n'�tait pas
encore arriv� � ce chapitre ).
-------Depuis,
chaque fois que l'un de nous rencontrait Drigu�s "faisant
la Rue Michelet", lui lan�ait: " Alors Drigu�s,
est-ce que depuis la derni�re fois, Louis XVI est toujours vivant
????".
-------On
n'a jamais rat� une occasion de se marrer � Bugeaud.
19-03-2004, J.C.Bousquet
-----Cela
se passait au d�but des ann�es 50 (je pense). Un briut a
courru, un apr�s-midi, dans les galeries qu'une sc�ne de
film �tait en cours de tournage devant le lyc�e.
-----Mieux
encore, il y aurait Gina Lollobrigida en personne !!! .... tu parles d'un
�v�nement !
-----Effectivement,
les plus curieux tapent KO (nous �tions beaucoup) , entass�s
sur les barri�res des TA, face � la caserne Pelissier o�
les cam�ras sont en place avec leurs �quipes, projecteurs
etc ...
-----Gina
est l�, magnifique dans ses 20 ans, elle va et vient nonchalemment
dans une robe l�g�re ... au bout de quelques minutes Jean-Claude
Pascal sort de la caserne en tenue de l�gionnaire, prend Gina Lollobrigida
par le bras ...ils partent amoureusement enlac�s ... COUPEZ.
-----Au grand
bonheur des lyc�ens cette courte sc�ne a �t�
reprise 7 ou 8 fois. C'est la seule fois que j'ai vu Gina en chair surtout
et peu en os; quant � Jean-Claude Pascal, mort depuis, je l'ai
crois� une fois dans un restaurant de Toulon dans les ann�es
60.
-----Beaucoup
s'en souviennent certainement, mais qui peut me dire en quelle ann�e
ce tournage a eu lieu et de quel film s'agissait-il ?? R�ponse
de Yvon Fabre:"...souvenir que j'ai aussi v�cu en 1953 (6�me).......
Il s'agit de "Le Grand jeu"
Il pourra trouver les coordonn�es du film et m�me le commander
� l'URL suivant
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=36577.html...")
11-03-2004: Pierre Trebbia
.... �J'ai revu avec �motion le visage de
certains de mes profs : le prof de musique, responsable local des Jeunesses
musicales de France, qui avait sur son bureau une collection de cubes
de bois de diff�rentes tailles qu'il lan�ait avec une pr�cision
parfaite vers tout �l�ve non attentif qui devait alors le
rattraper au vol, le ramener � son bureau et recevoir en �change,
selon l'humeur et/ou la gravit� de la faute, un coup de r�gle
sur les doigts, un tirage de favoris - �a faisait tr�s mal-
ou une heure de colle .
28-02-2004: Guy Dupuy de la Grandrive
(note du site:Voici, avec
son autorisation, en avant-premi�re, un petit extrait du livre
qu'il est en train d'�crire. Ici, sur certains profs. de Bugeaud.)
-----...Les petits tics de certains ne nous
�chappaient pas, les � T�t de m�me � et
les � S�pas ? � de monsieur M�rad qui ponctuaient
chacune de ses phrases de cette interrogation ou les : � tsi tsi
tsi� � agac�s de notre professeur de philosophie, monsieur
Alavoine, quand le murmure studieux de la classe devenait un peu trop
bruyant; ce qui ne l�emp�chait pas de nous fustiger et de nous
mettre en bo�te quand pratiquement la classe enti�re avait
�crit les Noy�s de l�Altenbourg au lieu des Noyers.
Avec son allure de porte manteau ( grand, maigre, il flottait dans ses
�ternels complets gris) c'�tait un fameux pince sans rire
et pratiquant facilement l�ironie notre longiligne professeur n��tait
pas le dernier � rire � nos plaisanteries :
-----Apr�s une r�cr�ation
que j�avais mise � profit pour tisonner du bout de ma cigarette
le cordon de soulier de mon camarade L�vy sans qu�il s�en
aper��t, le cours avait repris. J�avais pu voir avec
jubilation le visage �maci� et rid� de monsieur Alavoine
encenser comme un cheval puis humer l�air en relevant la t�te
avant de d�clarer :
-----�
Messieurs, j�ai bien l�impression que l�un de vous a mal
�teint sa cigarette�
-----Tous les �l�ves
s��taient regard�s, surpris, pendant que j�attendais
que le mince filet de fum�e s��chappant du cordon de
soulier dev�nt enfin visible, puis j�avais hurl� en
me dressant :
-----� M�sieur,
m�sieur, L�vy br�le, L�vy-Bruhl !
-----Une fois les
rires calm�s, mon professeur s��tait tourn�
vers moi : -----�
Monsieur Dupuy de la Grandrive ( c��tait le seul �
me donner du "de la Grandrive"� avant le "cher"
monsieur Chantepie) votre plaisanterie me semble trop belle pour ne pas
avoir �t� pr�m�dit�e, toutefois, pour
avoir fait rire la classe, prouv� que vous suivez mon cours et
ancr� le nom de L�vy-Bruhl dans les m�moires de vos
camarades de classe, je vous mets un douze sur vingt! Et il l�avait
mis ! Un douze en philo c��tait toujours bon � prendre
!
-----Mon
second professeur de philo - eh oui, on peut conna�tre L�vy-Bruhl
et �chouer au bac - d�une autre g�n�ration,
agr�g� � vingt-trois ans, nous avait fait comprendre
rapidement qu�� l�instar de Monsieur Jourdain, nous faisions
tous de la philosophie sans le savoir (et sans la comprendre) et ce, depuis
longtemps : Avec lui nous avions ingurgit� je ne sais combien d�ouvrages
de philo, ne riant pas du tout au Rire De Bergson, sceptiques avec David
hume, nous interrogeant sur les noum�nes et ph�nom�nes
de Kant un demi-si�cle avant de comprendre� gr�ce �
Matrix� et encore !
JC.THIODET, 27-02-2004:
----- Sur le plan de quartier
de la place du Gouvernement, derri�re la cath�drale c'est
la rue du Soudan , faisant l'angle avec la rue g�n�ral Laperrine:
l'�cole de la rue du Soudan dans laquelle le lyc�e
Bugeaud bombard� et occup� par les anglais (
et oui, apr�s Mers el Kebir ) �tait repli�. J'y ai
fait la troisi�me avec des copains de Gautier. Prof de lettres
Marty, dessin Frailong, Histoire g�o Mazurel, anglais Salmon et
en math, ???�a ne me revient plus mais �a reviendra.Jean
Claude (�a m'est revenu: le prof
de math en 3� rue du Soudan en 43/44 s'appelait ARTIGNAN. Il demeurait
rue Berthez�ne � droite en montant juste apr�s la
rue qui se prolongeait par la rampe pour aller rue duc des Cars. Je crois
que � gauche, il y avait un garage SIMCA. Non?...ndlr:je
ne sais pas.)
Alain BARBY, 11-02-2004
-----C'est en Septembre 1936 que
j'ai quitt� l'�cole DORDOR pour entrer au Lyc�e BUGEAUD
-----Je revis cette d�couverte des
changements de salles et de professeurs qui avaient le m�rite de
nous donner une impression de libert� par leur nouveaut�
.
-----J'ai donc tir� sept ann�es
dans ce v�n�rable BAHUT passant de la 6�A3, aux 5�A3,
4�A, 3�A, 2�A,1�reA et philo, ne quittant les bancs
du Lyc�e que pour rejoindre l' Arm�e d'Afrique .
-----Les anciens �l�ves de
Mr.LEBRATI lui ont fait honneur , remportant la moiti� des prix
d'excellence pour les sixi�mes (LLAVADOR, BUSSON, et votre serviteur
.)
-----Que de souvenirs de mes profs !
-----En 6� MICHAUD , pour les lettres
, tr�s bon p�dagogue � qui je dois ce qui me reste
de latin . Petit, malicieux, qui s'�tait fait piquer comme �claireur
de pointe d'un R�giment de Zouaves, restant prisonnier jusqu'�
la fin .FAURE, Histoire et G�o, afflig� d'un d�faut
de langue , dans la classe duquel nous devions rester debout, jusqu'�
ce qu'il nous dise "asssssis" .COHEN, vieux prof de math, au
crane d�garni, que je devais retrouver � l'oral du 2�Bac
. GERIN, prof d'allemand, dont le fr�re devait mourir lors du naufrage
du LAMORICIERE .
-----En 5�A3 ARNAUD en lettres, VERCUEIL
en Histoire G�o, POIGNANT en Allemand, COHEN.BACRI en maths.
-----En 4�A - ARNAUD (Fran�ais,Latin,Grec)
HAGEN (des b�se HAGEN) en Allemand, terreur des �l�ves,
charg� de la corniche, chez qui on n'entendait pas une mouche voler
.
-----En 3�A DA COSTA, Fr.Lat.Gr. du genre
plaisantin,demandant qui voulait r�citer la le�on et faisant
mentionner "Lege Queso" sur les devoirs pour les corriger !!!Mme
GOZZI, fille de Mr.HAGEN, en langues
-----En 2�A Mr.Pierre VINCENT, jeune
et brillant agr�g� de lettres mais notant les �l�ves
suivant un bar�me personnel et catastrophique o� les t�tes
de classe avaient au maximum 1, les autres se contentant de notes n�gatives
. Mr.BEL en physique :le seul prof � �tre chahut�,
incapable de voir que tous les �l�ves (sauf deux isol�s
devant les autres, avaient copi� le corrig� du probl�me
sur le relev� d'EVE .
-----EEn 1�re A Mr VALLEE, prof de
lettres, qui carburait au Beaujolais, d�testait V.HUGO et J.J.ROUSSEAU
( ROUSSEAU, Messieurs, a �crit au d�but du Contrat Social,
l'Homme est n� libre et il est partout dans les fers - ricanements-
c'est comme s'il avait �crit : le lapin est n� carnivore,
et partout il mange de l'herbe)
----- De philo je ne parlerai pas, les �v�nements
de 1942 ayant tout
perturb� et nous ayant laiss� peu de temps pour l'�tude
.
-----Esp�rant ne pas vous avoir lass�
avec tout ces rabachages, Je vous salue amicalement
JC.THIODET, 7-02-2004:
-----Pourquoi tu nous as fait cette saloperie.
Depuis que j'ai trouv� ton site, je passe ma vie dessus et je croule
dans le spleen. Et pourquoi tous ces jeunes "Alg�riens"
s'int�ressent tant � nous, maintenant que nous avons un
pied dans la tombe (surtout moi d'ailleurs). Enfin!!! Est-ce qu'il n'y
aurait pas quelques survivants de ma g�n�ration qui auraient
connu Bugeaud avant la guerre (pas la grande, parceque que ceux-l�
ils sont partis comme mon p�re) on pourrait rappeler des souvenirs
de la cour de petits o� on acc�dait par les escaliers MARENGO.
On pourrait parler de Monsieur SOUYRIS et de monsieur Qu�r�,
profs de lettres, de monsieur Verdier, surg�, de notre 4� repli�e
rue Lazerges, de notre 3� rue du Soudan, de notre seconde rue Rochambaud.
Il faut solliciter les vieux. Vas y mon fils. Le courage mieux que l'argent.
Jean CLaude
De Pierre Salort: 01-2004
Comme souvenirs particuliers , deux me viennent tout de
suite � l'esprit:
- Bugeaud avait servi d'h�bergement � des marins Anglais
stationn�s � Alger ! Des avions allemands, en novembre 42,
peu de jours apr�s le d�barquement du 8/11, l'ont pris pour
cible , causant de gros d�gats et la mort pendant leur sommeil
de plusieurs dizaines de marins et du proviseur et sa famille.(voir
souvenirs ci-dessous de JC.Thiodet)
-Pour l'ann�e scolaire 1941, la Taupe et la Corniche avaient �t�
d�plac�es , pour des raisons de place , de Bugeaud dans
les locaux des �coles normales de Bouzar�ah.J'ai connu la
Taupe � Bouzareah �galement en 1942 ; apr�s , je
ne sais pas ,ayant �t� mobilis� le 10/12/42 !
De J.CLaude Thiodet:(26-12-2003)
-------Te souvient-il
(cela m'�tonnerait , et pour cause), que le jeudi 12 novembre 1942
les Allemands laissaient n�gligemment tomber une bombe sur l'aile
ouest de notre v�n�rable lyc�e, tuant du m�me
coup notre honor� proviseur LALANDE, sa femme sa fille et sa belle
m�re ainsi que le censeur SAUVAGE? Ce qui nous a valu d'�migrer,
(et oui encore ou d�j�), d'abord vers le coll�ge
de la rue Lazerges pour la 4�, puis vers l'�cole de la rue
du Soudan, derri�re la cath�drale pour la 3�, puis vers
l'�cole de la rue Rochambaud pour la 2�, pour revenir enfin
� Bugeaud en octobre 1945 pour la fameuse 1�A.B. dont �
laquelle je t'en ai transmis la photo.
Roland Lassale (28-9-2003)
-----Son p�re
�tait charcutier aux "3 horloges" et pr�pararait
ces cocas tous les jours.
-----1/ Voici
la recette des cocas :
-----Frita
: il faut pour 1 kg d'oignons, 500 G de poivrons et 2 kg de tomates. r�duire
les quantit�s en fonction du besoin. Faire revenir les oignons
�minc�s � feu doux dans de l'huile d'olive, les saler
pour les faire devenir moelleux. Ajouter les poivrons en petits morceaux
et les tomates (�ventuellement pel�es et �p�pin�es),
rectifier l'assaisonnement sel et poivre. Ajouter un peu de sucre en poudre
pour neutraliser l'acidit� des tomates. Cuire environ 15 - 20 minutes
� feu doux.
-----P�te
: il faut de la p�te bris�e. Elle s'ach�te en grande
surface, on peut la faire soi-m�me - voir votre livre de cuisine
pr�f�r�. Couper la p�te en cercles de 15 �
20 cm de diam�tre.
-----Mettre
de la frita sur une moiti� et refermer en retournant les bords.
Dorer au pinceau avec un jaune d'oeuf battu
-----Mettre
� four 220 � pendant 30 minutes environ.
Bon app�tit.
Djamel Khellef (27-9-2003)
-----Un des
souvenirs imp�rissables que je garde du lyc�e est la p�riode
de bizutage des pr�pas. Les bizuts devaient chanter " Les
anciens sont bons, les nouveaux sont cons " pendant un mois qu s'achevait
par une journ�e o� tout s'inversait. Les Cyrards, portant
casques aussi peu uniformes qu'il est possible de l'�tre chantaient
leur version de l'Artilleur de Metz qui m'a toujours trott� dans
la t�te. Sur le m�me air, je vous propose le petit texte suivant
en souvenir de notre jeunesse.
LE LYC�EN
DE BUGEAUD
C'�tait un lyc�en
D'un grand lyc�e d'Alger
Au savoir des anciens
Sa soif il �tanchait
Il venait s'abreuver
Au sein d'la R�publique
Mais le soir il r�vait
Aux filles pas trop pudiques
REFRAIN :
Anciens de Bugeaud, chers fr�res
Retrouvons-nous autour d'un verre
Et r�p�tons ce gai refrain
Vivent les lyc�ens, la vie et le bon vin
Et r�p�tons ce gai refrain
Vivent les lyc�ens et � bas le chagrin
Te souviens-tu d'ce vin
Qu'on a pari� de boire
Avant l' cours de latin
D'un coup au r�fectoire
Mais c'est pas du p'tit lait
Que l'on a d�gueul�
On a �t� coll�
Qu'est-ce qu'on a rigol�
REFRAIN
|
Et quand le lyc�en
Passait d'vant les boxons
Il allongeait le chemin
Le long d'la rue Randon
Que'qu'chose d'aut' s'allongeait
Et c'�tait pas son nez
Fallait presque le pousser
Pour aller au Lyc�e
REFRAIN :
L� Nimbus le surg�
D'mandait que fait papa
S'il n'�tait p�d�g�
On l'avait dans l'baba
Tarzan pour souffleter
Les grands devait sauter
Tandis qu'on se marrait
Dans la cour d'la r�cr�
REFRAIN :
Les ann�es ont pass�
Et nos tempes ont blanchi
Nous nous sommes �loign�s
Sans faire de chichis
Mais si le ciel est gris
On n'en est pas aigri
Car l'�ge de nos art�res
Fait qu'on est toujours vert
REFRAIN :
|
Djamel Khellef (21-09-2003)
Mon cher Bernard,
-----Merci
de m�avoir inscrit sur la liste des anciens de Bugeaud. ...J�ai
donc fait tout le parcours scolaire depuis l��cole maternelle
de la rue Dupuch (qui nous a vu passer tous les quatre) jusqu�au
Lyc�e Bugeaud.
-----Je lui
mets une majuscule, parce que notre lyc�e �tait plus qu�une
institution dans Alger (et dans le monde*!). Dans notre quartier, et notre
�cole, c��tait pour nous un mythe, un Golgotha qu�il
nous faudrait gravir (avec des pois chiches - cuits bien s�r - dans
les souliers) pour recueillir le quintessence de la connaissance la�que
et r�publicaine. Le Gra�l de la science et la gloire qui
vient avec. Nous nous y pr�parions, au moins depuis le CE2, avec
appr�hension et l'impatience d'�tre grands. Et m�me
le monstre de l�examen de 6e qui gardait l'entr�e du Lyc�e
ne nous emp�chait ni de jouer vigoureusement, (la pitain d�sa
m�re � �ui-l� qui m�a fait un croche-pied)
ni d��tre heureux - le savions-nous ?- dans la petite cour
de r�cr� de Dordor.
-----Mon cher Bernard,
tu as ouvert chez moi (allez va, on s�tutoie, hein? Nous Z�otes
du quartier, de Dordor et de Bugeaud, on peut pas se vouvoyer bien longtemps)
les vannes de l��motion et de la r�flexion, sur ce
que nous f�mes, sur ce que nous sommes (ma par��le,
comment qu�i z��taient, comment qu�i sont devenuuus!)
et surtout sur ce que nous aurions pu �tre ensemble sur cette terre
commune dont nous ne pourrons jamais vraiment nous arracher.
-----Merci
encore de ton site. Merci surtout de m�accueillir parmi les anciens
de Bugeaud .
-----Amicalement
et vive Bugeaud
Djamel Khellef, St-Hubert, (Qu�bec)
* Bugeaud, class� deuxi�me des lyc�es
de France apr�s Louis-le-Grand (enfin c�est ce qu�on
disait).
-----PS. Je ne sais
si quelqu'un dispose de photos de mes classes de 6e A3 (1958-59), de 5e
A3 (1959-60), de 4e B3 (1960-61), et de 3e M3 (1961-62) o� j�ai
atterri parce le Gaffiot �tait lourd � porter et que j'en
avais marre de r�colter des � - � , au mieux 3 sur
20 en th�me latin que ne compensaient plus de bien meilleures notes
en version latine. Je n��tais pourtant pas le pire, certains
d'entre nous se payaient des notes n�gatives et nous n�avions
pas encore le renfort d'Ast�rix pour nous faire vraiment aimer
la Guerre des Gaules).
-----Post PS : J�avais
un bon copain en 5e avec qui j�ai fait les 400 coups (on appelait
�a les op�rations Tops � pour top secret �videmment).
Il s�appelait Barbot et c��tait un vrai dur qui venait
de l�int�rieur de l�Alg�rie. J�h�site
sur son pr�nom? S�il se reconna�t, j�aimerais bien
renouer le contact. dkhellef(zn45!&82)sympatico.ca ou dkhellef(zn45!&82)yahoo.com
-----Et puis
tant que j�y suis j�aimerais retrouver aussi ce copain de la
4e B3 dont j�ai oubli� le nom. Il s��tait fait
coller 4 heures parce qu�il �tait parti d�un fou rire
en interro d�anglais dans une classe compl�tement absorb�e.
Quand je lui ai demand� ce qui l�avait pris, il m�a r�pondu
avoir tout � coup pens� au couic d�un personnage de
P�pito, ou de Pipo ou peut-�tre de Blek le roc quand la prof
dictait quick.
-----Et puis encore.
Avez-vous fait jamais trembler les grandes vitres des classes de l�aile
(nord) donnant sur le jardin Marengo? Pendant le cours de maths, nous
nous mettions � tr�pigner � l�unisson sous nos
pupitres, ce qui faisait na�tre une onde de choc qui �clatait
� grand fracas dans la verri�re. Le prof se retournait au
milieu de sa d�monstration pour trouver quelque quarante judas
studieux dont la face suintait l�innocence la plus authentique du
monde m�diterran�en. Le tchitcho entrait alors opportun�ment
sauver celle du professeur, pendant que tombaient du plafond une ou deux
stalactites que nous y avions coll�es en crachant sur le filtre
retourn� d�un m�got bastossien.
-----Je vous reviendrai,
chers condisciples.
Pierre Linscheid (15-9-2003)
-----Je ne peux toutefois attendre plus
longtemps pour donner mon opnion sur le d�bat concernant le personnage
qui r�pondait au charmant surnom de "pisse trois gouttes".
-----Ma premi�re r�action a
�t� de dire " P3G = Cipriani". Mais le doute s'est
vite install� et � force d'y penser et repenser (eh oui
!), la lumi�re a fini par jaillir : Cipriani, c'�tait NIMBUS.
P3G etait un autre personnage dont je revois bien maintenant le visage
et la silhouette !
-----Je ne peux confirmer son nom. Peut-�tre
m�me ne l'ai-je jamais su, mais la m�moire de J.L. Gas semble
si bonne qu'il n'y a pas � douter du nom qu'il avance.
-----P3G etait un pion, Cipriani, pardon
Nimbus, un surg�, qui remontait sans cesse son pantalon en mettant
un avant-bras sur le ventre, l'autre dans le dos et en donnant un coup
sec vers le haut. Sur son cr�ne, juste quelques cheveux rang�s
en grille.
-----J'esp�re que ma contribution
aidera � faire avancer le d�bat.
Tony Billotta ( 5/09/2003
)
Pour ressourcer notre "rubrique-�-brac"
de bric et de broc
pas besoin de fric ni de frac
simplement des p'tits trucs en toc
humbles reliques ressorties d'un sac
ou pudiques secrets devenus "docs"
juste pour redonner le trac
juste pour recevoir en troc
ces f-utilit�s cadeaux en vrac
de nos m�moires sacr�s �lectrochocs..
----Chemoul
Jacques (1-09-2003) : "En regardant bien � nouveau
la photo d'ENSI 2 A 1960/61, je retrouve le nom entre Chaland et Buffet,
c'est LAGET, � qui je dois une fi�re
chandelle lors du concours des ENSI en 1962, histoire que je te transmettrai
sous peu. Laget, que je n'ai jamais p� retrouver
pour le remercier. Si ton site peut m'y aider, je lance un appel.
------Webmaster
(1-09-2003) : il para�trait que le fabricant des fameuses
cocas �tait le petit boulanger qui �tait juste �
droite en sortant du lyc�e...
De Jean-Louis GAS,
le 24-08-2003
------Dans les propos de Didier B., il est
question de "pisse trois gouttes". La question est pos�e
de savoir s'il s'agissait de Cipriani. Et quelqu'un, le webmaster (ndlr
: c'est moi, Bernard) je pense, confirme.
------Eh bien non, les jeunes. L�se
majest�.
------Le pion qui b�n�ficiait
de cette appellation �tait un nomm� Gardiolle
( m�me taille que Cipriani, mais beaucoup moins lourd), qui parcourait
en m�me temps que nous l'Avenue de la Marne, et qui se reconnaissait
quand on l'appelait ainsi.
------Voil� une grossi�re erreur
rectifi�e, ...
Qui
m'a fait parvenir ces renseignements?
Quelques noms de professeurs
|
� |
2�
M prime
|
En
1�re prime 1
|
Science
exp.
|
Composition Francaise
|
Mme Dezalay
|
M. Guedj
|
Philo : M. Delevic
|
Histoire/g�o
|
M. Martin
|
M. Corot
|
M. Filippini
|
Anglais
|
Melle Mourre
|
M. Rivara puis M. Regard
|
M. Tricot
|
Maths
|
M. Di Francesco
|
M. Barry
|
M. Chemouilli
|
Physique/Chimie
|
M. Turchini
|
M. Cheminal
|
M. Toulon
|
Sciences Na
|
M. Fonda
|
M Molia
|
Mme Villata
|
Dessin
|
M. Couderc
|
� |
� |
EPS
|
M. Chambon
|
M. Faget
|
� |
Par BILLOTTA Antoine dit TONY
Le 4 ao�t 2003,
-----Salut Bernard, et tous mes copains de
Bugeaud depuis 1951,
-----J'ai d�couvert l'ordinateur,
Internet et ton site en m�me temps. Tr�s maladroitement et
en cliquant n'importe o�, j'ai eu d'intenses surprises et de tr�s
fortes �motions en tombant par hasard sur des photos de Bugeaud
et en y retrouvant des visages anonymes, d'autres connus, certains complices,
un grand nombre faisant ressurgir des souvenirs et un pass� toujours
vivants.
-----Ici, c'est un milieu de texte concernant
notre prof de math, M. FREDJ : r�vais-je ? Etait-ce moi qui l'avais
�crit ? Non... mais c'est pas possible!!! Laborieusement, j'en
ai d�couvert l'auteur : Jacques CHEMOUL, un de mes copains de classe
avec lequel nous revenions parfois du lyc�e en direction de Bab
El Oued... Salut Jacques !
-----Et puis il parlait de G�rard
BITOUN, un de mes compagnons de route et avec qui j'ai pris contact gr�ce
� vous deux. Nous nous sommes retrouv�s physiquement, sans
tarder, � pr�s de 420 kms de distance et 45 ans de s�paration
!
-----Vous dire notre joie, nos retrouvailles
et nos souvenirs (parties de baby-foot, tours de cartes, les autres copains,
profs, etc...) : c'est un moment de bonheur inoubliable. ENCORE MERCI.
-----L�, c'est la description de profs,
MM. BOYER, LAHIRE, MICHAUD : je vous adresserai les photos de classe o�
ils figurent et vous pourrez constater que c'est bien vu : bravo, les
amis !
-----Vous retrouverez aussi les noms de la
plupart de nos copains en m'excusant humblement aupr�s de ceux
dont j'ai perdu le souvenir.
-----Ailleurs, il est fait mention de M.
FOLLIET, prof de philo (le mien, �galement) qui, apr�s l'Ind�pendance,
habitait dans mon immeuble au T�lemly, travaillait � l'Ambassade
de France � ALGER et plus tard, rejoignait METZ alors que moi-m�me,
enseignant, quittais la MOSELLE en 1969, pour des cieux plus cl�ments:
LE TEIL, en Ard�che, en face et � 5 Kms de MONTELIMAR.
-----Et puis encore, dans cette liste d'anciens
du Lyc�e (que je salue tr�s affectueusement), outre Jacques
CHEMOUL, et G�rard BITOUN, MERLO, MENEVIS, MALINCONI (dont je me
souviens tr�s bien, bien que plus jeune que moi), Pierre AMOUYEL,
l'intouchable avec qui, pourtant j'ai pu rivaliser en 4e AB1 au 2e trimestre
en �tant 1er ex-aequo avec lui en version latine avec 18/20 (cf.
mes bulletins pr�cieusement conserv�s), exploit non renouvel�
mais quelle fiert� !
-----Et encore ce document de l'ALYBU avec
un mot difficilement lisible "sbibeur", connu des initi�s
et souvent partag� � coeur joie avec un de mes premiers
coll�gues de lyc�e en 1951 ! Bingo ! c'est bien lui qui
l'a repris dans ce document et je pense le retrouver lui aussi : Robert
SALA.
-----Et puis, en prenant plus d'aisance avec
l'ordinateur, je suis all� faire un tour -on dit surfer ?- dans
ALGER et bien s�r dans mon quartier natal � BAB EL OUED.
Et l�, j'en ai pris plein la...t�te et le coeur, surtout
avec les photos des rues et des diff�rentes �coles : Lazerges,
Rochambeau, place Leli�vre, coll�ge Guillemin, Franklin
( o� je faisais passer les �preuves d'anglais oral du BEPC
en 1961), et la mienne l'�cole Sigwalt, rue des Lavandi�res,
aux Messageries !
-----Et l�, m�me si je n'y figure
pas, tous ces visages d'enfants d'�cole primaire devenus par magie
si proches et si familiers !
-----Du coup, je me suis senti frustr�.
QUOI ? mon �cole n'est pas sur le site de Bernard ? Alors, j'ai
d�clench� l'op�ration"perdu de vue" et
ai lanc� des avis de recherches difficiles certes pour trouver
d'autres photos, t�moignages ou documents sur cette �cole
populaire ainsi que celle de la rue de Dijon devenue cours compl�mentaire
et dont la directrice �tait Mme BITOUN, la maman de G�rard
pr�cit�.
-----J'esp�re y arriver et �toffer
ce fabuleux travail de m�moire effectu� par ce dingue de
Bernard et de tous ceux/celles qui se reconnaissent dans sa folie.
-----Un autre "bujobard" qui vous
dit � TR�S BIENT�T.......
TONY
Par Marcel T...
-----Roger
Mucchielli
-----Je me souviens
de mes professeurs et de plusieurs de mes condisciples. A tout seigneur
tout honneur : mon professeur de fran�ais-latin fut Roger Mucchielli,
un homme remarquable tant par sa stature qui me paraissait imposante (peut-�tre
parce que j'�tais encore petit de taille) que par la blondeur de
ses cheveux qu'il avait drus et coiff�s en brosse, la clart�
bleut�e de ses yeux et, surtout, par sa main droite, d�finitivement
immobile et envelopp�e d'un gant de cuir noir. Il nous raconta
qu'il avait perdu sa main droite pendant la guerre et qu'il se d�brouillait
fort bien avec celle qui lui restait. Il avait, disait-il, r�appris
� �crire assez vite avec sa main valide et je revois, sur
le tableau, son �criture l�g�rement inclin�e
vers la gauche et, sur le papier, la m�me �criture trac�e
avec un gros stylo renfl� en son centre.
-----Ses yeux, surtout, brillaient de malice
et d'intelligence. Il fut l'un des trois professeurs qui laissa sur moi
une forte empreinte. Il nous lisait parfois des histoires qu'il avait
�crites et fait publier dans un journal dont nous ne s�mes
jamais le nom. Ses histoires racontaient sa guerre dans les chars. Nous
appr�ciions particuli�rement ce moment de d�tente
et prenions plaisir � �couter ses r�cits comme les
enfants �coutent avec ravissement leurs parents narrer quelque
conte avant qu'ils ne s'endorment.
-----Il avait trouv� de nombreux moyens
pour nous int�resser � ses cours et j e me souviens d'un
syst�me d' �mulation et d'incitation au travail. Chaque
fois que nous avions accompli une action m�ritoire (un devoir de
qualit�, les le�ons de la semaine parfaitement sues) , nous
avions droit � une bonification. Trois bonifications nous valaient
une inscription au tableau d'honneur trimestriel. M�me si ce syst�me
n'avait pas exist�, je crois que nous aurions tous eu �
coeur de lui donner satisfaction et de mettre le meilleur de nous-m�mes
dans les exercices qu'il nous donnait.
-----Il avait aussi invent� une sorte
de loto pour nous permettre de retenir les d�clinaisons latines.
Nous devions tracer, sur un grand carton, (une chemise d�ploy�e,
par exemple), autant de cases qu'il y avait de d�sinences dans
les d�clinaisons.
.............
-----Notre carton de "loto" comprenait
donc 60 cases ( 6 d�sinences substantives au singulier, 6 au pluriel
et cinq d�clinaisons).
-----Nous devions �galement confectionner
60 petits carr�s de carton, des pions, en quelque sorte, sur lesquels
figuraient les d�sinences existantes.
-----Lorsque nous "jouions", nous
devions placer, aussi vite que possible, tous les petits cartons sur le
grand tableau dans les cases correspondantes. L'�l�ve le
plus rapide avait automatiquement une bonification.
-----A cette �poque, j'avais l'esprit
pratique et je demandai au
professeur si nous pouvions rassembler les d�sinences identiques
sous une couleur unique ou en les entourant d'un trait plus appuy�
et ne placer qu'un seul "pion" dans les "regroupements"
ainsi constitu�s. Le professeur accepta et mon carton devint une
mosa�que de cadres plus ou moins grands, plus ou moins biscornus,
selon le nombre de d�sinences identiques, chaque cadre �tant
color� d'une teinte diff�rente. C'est ainsi que les deux
premi�res d�sinences de Rosa (nominatif et vocatif), toutes
deux en A, form�rent un seul cadre et je n'eus � y mettre
qu'un seul pion au lieu de deux. Inutile de dire que je terminai avant
tout le monde. Ma m�thode fit des adeptes et, en quelques semaines,
tous les �l�ves avaient suivi mon exemple ; et nous appr�mes
ainsi, tr�s rapidement, toutes les d�clinaisons.
-----Roger Mucchielli partit en France deux
ou trois ans plus tard. Il passa son dipl�me de m�decine,
�tudia d'autres disciplines telles que la psychologie, devint c�l�bre
en donnant des conf�rences, en animant des groupes sur ... l'animation
des groupes, la cr�ativit� et d'autres centres d'int�r�t
pour adultes. Il �crivit, seul, ou en collaboration avec d'autres
auteurs, plusieurs ouvrages sur la m�decine, la p�dagogie,
la formation, la dynamique des groupes ,
etc.
-----Quelques titres parmi des dizaines
- les m�thodes actives de la p�dagogie
- philosophie de la m�decine psycho-somatique
- psychologie : relation d'autorit�
- la dynamique des groupes, etc.
Par Didier B.-
-----J'ai �t� �l�ve
� Bugeaud de 1955 - 6�M allemand premi�re langue et
bras dans le pl�tre - jusqu'en 1962 - 1�re M'. Dans cette
classe il y avait la fille du proviseur (
J.C.T: Nicole FRESNAUD) qui a ferm� le bahut en 1962. Je
l'ai retrouv� plus tard � Montpellier proviseur du Lyc�e
Joffre. Son nom m'�chappe provisoirement. (Nota:
Mr.Crappier fut proviseur entre septembre 1958 et juin 1961, source s�re)
-----En regardant le site je me suis rem�mor�
le nom de certains profs dont Durand Sc Nat toujours en blouse
blanche et Perrin musique (j'�tais tr�s bon en dict�e
musicale) Je me souviens �galement de Weiler ed. physique
avec lequel nous faisions en ASSU de la gym. Le cheval d'ar�on
�tait dans la 3� cour � gauche en regardant le bahut.
J'ai �galement le souvenir d'un �l�ve qui avait eu
un malaise en haut de la corde dans la salle de gym et qui s'�tait
tu� en tombant. Question : n'�tait-ce pas Cipriani que l'on
appelait "pisse trois gouttes"? ( r�ponse
: oui, oui,)
-----Je me souviens �galement en seconde
et en premi�re du prof d'allemand qui s'appelait Berger
(of course).
-----Je ne pense pas avoir de photos de l'�poque,
en revanche je suis retourn� � Alger en juin 2000. Le bahut
n'a pas chang�. ......
-----Pr�cision suppl�mentaire,
mon p�re a �galement �t� �l�ve
de Bugeaud dans les ann�es 30.
G�rard STAGLIANO
gerard-stagliano(zn45!&82)wanadoo.fr
----- J'apprends que tu es en mal de copie
pour nourrir ton site Lyc�e Bugeaud qui nous est cher. Je ne sais
pas si ce que je vais �crire va int�resser les grosses t�tes
pensantes qui ont fr�quent� ce grand et beau Lyc�e
mais je tente le coup :
-----"Je garde un souvenir �mu
- j'en ai aujourd'hui encore, toutes les saveurs sur les papilles et les
doux effluves dans les narines - de ces d�licieuses petites cocas
farcies � la fritanga (oignons, tomates et poivrons verts longs
frits ensemble), que l'on nous vendait � la r�cr�ation
de 10 heures le matin, � l'�conomat, � gauche de
la sortie par le grand escalier et en face de la cour centrale.Je pestais
comme un fou contre les profs qui, longtemps apr�s la sonnerie
de 9h55, continuaient leurs cours comme si de rien n'�tait, car
il fallait se battre pour acheter ces cocas 0,20F (vingt petits centimes
de l'ancien franc si mes souvenirs sont bons) et faire une queue pas possible
(chez nous "z'autes" l�-bas, on disait non pas la queue
mais la cha�ne). Et si nous arrivions trop tard et qu'il n'y en
avait plus , il fallait ensuite user de ruses de sioux pour tromper la
vigilance du gardien ou concierge au bas du grand escalier, passer en
s'accroupissant sous le comptoir et sortir par la porte d�rob�e.
La boulangerie qui les faisait �tait � 40 m�tres,
en prenant � droite, direction rue de Bab-El-Oued et Place du Gouvernement,
au bas de la premi�re rue menant � la Kasbah, sous les arcades.
Mais quel d�lice de laisser couler la dite fritanga encore ti�de
dans la gorge en machouillant la p�te feuillet�e ou pas,
je ne sais plus, toute dor�e et croustillante.
-----Vous en souvient-il mes fr�res
d'armes de notre cher Lyc�e ?"
Autre anecdote souvenir :
-----"Cela
devait avoir lieu r�guli�rement au printemps.Une comp�tition
sportive qui nous tenait � coeur, le Tour d'Alg�rie Cycliste,
et ce jour-l� bien que nous ayons cours avec le professeur Oussedik
� 14 heures, nous �tions rest�s boulevard Bor�ly-la-Sapie,
juste au-dessous du Lyc�e pour voir passer les coureurs de l'�tape
du jour. C'�tait un Belge Derryckx avec le tricot bleu ciel de
la marque Alcyon (� l'�poque les coureurs arboraient les
couleurs de leur marque de v�lo : Mercier, Gitane, Alcyon et consorts)
qui �tait pass� en t�te, mais je ne me souviens plus
s'il avait gagn� l'�tape, la course arrivait au stade municipal
de Belcourt ou du Ruisseau ?
-----Et nous �tions ensuite remont�
au Lyc�e, au cours de ce charmant professeur Oussedik, bien peu
s�v�re avec 20 bonnes minutes de retard et qui devait �tre
au moins aussi sportif que nous l'�tions nous-m�mes (et m�me
frustr� de ne pas avoir attendu avec nous), pour m'entendre dire
de sa voix o� roulaient les "R" : "La prochaine
Stagliano, vous irez directement au stade municipal, vous en saurez plus."
Adorable professeur Oussedik dont mon jumeau de fr�re me dit qu'il
est devenu proviseur du Lyc�e (le m�me) Abd-El-Kader, rebaptis�.
-----Que ceux qui partageaient ma passion
et qui m'accompagnaient ce jour-l� s'en souviennent s'ils me lisent.
Autre anecdote : Caricatures.
-----Villani,
le professeur d'Italien, �tait tout aussi charmant, � ses
heures. Avec Marc, mon jumeau, mais surtout lui, nous faisions des caricatures
car toujours dans les premiers au cours de dessin de MM. Greck et Couderc.
Marc avait r�alis� la caricature quasi parfaite dudit Villani
et, lui, l'avait appris par un de nos parents, un oncle �loign�,
qui le fr�quentait et qui le lui avait dit : "Marc, fais-moi
voir la caricature que tu as faite de moi !"
-----"Je ne l'ai pas ici, j'ai d�
la laisser � la maison." "Qu'� cela ne tienne,
je vais me mettre de profil et tu vas me la refaire pendant que je donne
le cours." Ainsi fut fait au grand plaisir de Villani.
-----Pour ma part, j'avais r�alis�
un dessin humoristique, en cours de Philo de la classe de Sciences Exp�rimentales,
il repr�sentait un copain qui achetait quasiment tous les jours
l'�quipe, le journal des sportifs, je l'avais repr�sent�
sur la cuvette des W.C, dans le plus simple appareil et lisant l'�quipe
largement d�ploy�e sur le tr�ne donc. Avec ce commentaire
en relation avec le cours de Philo : "Un plaisir est d'autant plus
grand qu'il est partag�". C'est Baudelaire dans son journal
intime, qui dit que ce que faisait le lecteur est �galement un
plaisir, pas seulement la lecture. Le dessin circulait et faisait rire,
ce dont s'aper�ut le professeur de Philo, il s'approcha, subtilisa
mon "oeuvre", la regarda, sourit et la mit sans autre commentaire
dans la poche de son veston. L'incident �tait clos. Mais �
mon grand d�sarroi, je ne me souviens pas du patronyme de ce prof.
D'apr�s F.R dit ' Ester �bantine
-----�...les cocas c'�tait entre
la cour du milieu et la cour de gauche (en faisant face au lyc�e),
pratiquement face au bureau des surg�s.
-----Rappel : cour de droite (au dessus du
gymnase) : 6�mes, 5�mes et 4�mes (Surg� :
Cipriani puis Mou�el),
--------------- cour du centre : 3�mes,
secondes, premi�res et terminales (surg� : Gambini),
--------------- cours de gauche (diverses
salles pour langues
vivantes 2 et internat),
--------------- les pr�pas (surg�
: Lecca) �taient r�parties � divers endroits (probablement
pour �viter les confrontations) dans les �tages : lettres
sup = Kagne et Hypokhagne (cour de droite), math sup et Math sp�
= Taupe (cour centrale) St Cyr = corniche Weygand (RDC cour de gauche),
Agri-agro, V�to, HEC (r�partis au fond de la cour centrale)
� propos de musique de R2France :
-------Le prof de musique c'�tait
bien Perrin (Marcel) qui �tait saxophone � l'orchestre symphonique
de Radio-Alger. Son p�re (Cl�ment) avait pratiqu�
la trompette et le cornet � pistons .Il fut le professeur (priv�)
de musique de mon p�re ( ndlr : le p�re
de celui qui ne donne ces renseignements)dans les ann�es
20. Les deux sont cit�s dans le "Guide des artistes et musiciens
d'Afrique du Nord" �
http://www.pieds-noirs.org/annuaire/musique/mus19.htm
et �
http://www.pieds-noirs.org/annuaire/musique/mus21.htm.
(ndlr : je me souviens avoir offert
un disque 45 tours � mr Perrin bien qu'� cette �poque
la musique ne m'inspir�t pas sp�cialement . Mais je m'appliquais
� faire de mon mieux.La dict�e de notes �tait , pour
moi, un supplice! Je pense que, lorsque je p�n�trais en
salle de musique, mr Perrin devait avoir les poils qui se dressaient.)
Des souvenirs �pars par
Sam M.
------� la r�cr� de
10h, (dans la cour de droite en faisant face au lyc�e ) on allait
acheter des cocas toutes chaudes, � un mec qui les vendait par
une ouverture sur une porte d'un local situ� non loin.
-------Cette
porte existe toujours aujourd'hui avec l'ouverture qui a �t�
scell�e !!! (J'ai fait 2 voyages � alger depuis notre d�part
d�finitif : en 1982 et en 2000).J'ai ramen� une vid�o
du lyc�e qui n'a pas beaucoup chang�
Des profs :
- allemand (je faisais allemand 1�re langue) : Mme TRAINARD
et une autre femme (vraie allemande) tr�s mignonne, dont j'oublie
le nom
- maths : FREDJ, BUSSON, (je dois encore avoir le bouquin de seconde
LEBOSS�/HEMERY), BLANCHARD
------Il y avait aussi un prof qui avait
le m�me nom que moi (aucune parent�) et qui faisait les MATH-SUP
et MATH-SPE (on l'appelait " tr�s bon MESGUICH ", parce
qu'il disait souvent lui-m�me " tr�s bon untel "
quand c'�tait bon !
------Il y avait ABENSOUR , qui faisait les
m�mes cat�gories de classe de MATH
- Histoire/G�o : en 6�me je me souviens particuli�rement
de MONTLAHUC qui �tait un peu � cette discipline ce que
FREDJ �tait aux maths (au moins dans le comportement !)
- Sciences Nat : DURAND (avec ses sourcils blancs tr�s fournis
et en bataille) et BACRI qui nous filait des grandes claques sur la nuque
pendant qu'on avait l'�il fix�
sur le binoculaire !
------(J'ai revu toutes ces salles de TP
de sciences nat et de physique/chimie en 2000 !)
- ANGLAIS (2�me langue) : DULEROY pas mauvais enseignant,
mais pas mal c..!
- PHYSIQUE/CHIMIE : LACHKAR
- Gym : FERRARI p�re et fils et WEILLER
- DESSIN l'incontournable COUDERC et un autre moustachu dont j'ai
oubli� le nom (J.L Gas : �paillard
?-)
------Sais- tu que la fresque
peinte par COUDERC sur le grand mur de gauche en haut des escaliers de
l'entr�e du lyc�e a �t� " modifi�e
" quand le lyc�e a �t� d�baptis�
et qu'il est devenu lyc�e ABDEL-KADER . En effet sur la fresque
� l'origine il y avait la statue du p�re bugeaud qui a �t�
remplac�e par le dessin de la statue d'abdel-kader
- FRAN�AIS un de mes plus mauvais souvenirs M.THOMAS (prof
de fran�ais latin en 6�me). Je ne me rappelle plus les autres
!
- " la p'tite martiniquaise " prof d'anglais super mignonne
sur laquelle toute la classe fantasmait !!!
De Vaison-la-Romaine.
-------Ce
Mr Vanhoutte , par exemple, avec la disposition de ses �l�ves
dans la salle suivant le classement trimestriel. J'ajouterais son cahier
de principes latins, dict�s jour apr�s jour, et qui contenait
sous une forme simple et claire l'essentiel de ce qu'il fallait savoir
pour traduire Ciceron, Virgile et les autres.
Yves B.-
... le surveillant g�n�ral
"tarzan" qui arrivait en hurlant dans la salle du restaurant
(j'�tais demi-pensionnaire) pour obtenir le silence (pour combien
de temps?);
--- le prof de musique qui nous attribuait
un num�ro,le 1 pour celui assis pr�s de la porte d'entr�e,
le plus �lev� pour celui qui �tait au fond �
l'oppos� ainsi nous entrions par ordre d�croissant pour
faire, en th�orie, le moins de bruit possible;
..... M Ferrary le prof de gymnastique qui
nous entra�nait le jeudi au volley.
Roland H
------Petite devinette. Qui disait
en entrant :"petit papier, petit crayon, petite interrogation �crite."
?
------Ce serait Charl�ty...
Souvenirs de Pierre L.
-------Boyer (lettres), figure
ronde, lunettes rondes ...Perrier ( Anglais), petit papier, petit crayon,
petite interrogation �crite ... Lahille (lettres), vieillard (?)
� barbe blanche, surnomm� Tric-Trac � cause d'une
forte claudication .Celui-l� n'est pas sur la photo ... il aurait
�t� assis au premier rang et facilement reconnaissable.
Bacri (sciences naturelles) Pas commode du tout et d' autres.
Souvenirs de Bertrand C.
-------Le nom de mes profs me revient par
bouff�es: Doremus en Philo, Kreitman en Fran�ais, Joulin
en Hist et G�, Weiss en latin, Marenco en Anglais, Rous�
en espagnol.
-------Et
le grand Hall avec les tableaux d'honneur!
-------Les
fresques qui le d�coraient �taient , je crois d'un peintre
nomm� Simon MONDZAIN, disparu il y � quelques ann�es
et dont la fille Marie Jos�e, tr�s brillante �l�ve
d'HK et de Khagne � Bugeaud entre 1959 et 1961, a int�gr�
l'ENS . Directeur de recherche au CNRS, elle occupe le poste de professeur
de Philosophie � l'Ecole des Beaux Arts de Paris. J'ai retrouv�
sa trace l'an dernier par le biais d'un article paru dans le Monde.
------ Les Cyrards, �l�ves
de Corniche, en �change de la protection qu'ils nous accordaient
contre Taupins ( Scientifiques) et autres Moutchous (pr�pa HEC)
avaient le privil�ge de venir choisir une marraine en HK, o�
la gent f�minine �tait pr�sente en grand nombre.
Francis R2France
------- Yves B. indique que Ferrary entra�nait
le volley. N'�tait ce pas plut�t Weiller Je suis certain
qu'en 59-60, c'est lui qui accompagnait l'�quipe de volley du lyc�e
(maillot jaune cercl� d'une large
bandes rouges encadr�e de 2 bandes plus fines de m�me couleur)
dans laquelle je s�vissais aux c�t�s de Pertus et
de Lanly, notamment) ? Il me semble que Ferrary (le p�re) entra�nait
au basket (je crois qu'il entra�nait aussi les �quipes f�minines
de l'Alg�ria-Sport).
Andr� Spit�ri
-----Andr� le p�re (1926) :
j'ai �t� �l�ve de taupe en 44/45 et 45/46.
petite pr�cision pour l'histoire :le 1) trimestre 44 les cours
avaient lieu � l'Agha � la chambre de commerce, �
partir de janvier 45 l'�cole normale de la Bouzar�a nous
accueillit, l'internat fonctionnait d'une fa�on tr�s lib�ral
pour Corniche et Taupe dont une grande partie des �l�ves
�taient des jeunes militaires de tous grades affect�s au
"peloton sp�cial des grandes �coles" La fin de
la guerre �tant proche il fallait pr�parer l'avenir. beaucoup
de nos camarades �taient d�cor�s , certains avaient
�t� bless�s.
De J.L G.
-----Et Feraud,
prof d'histoire, personne n'en parle. Lui, il dictait tout le cours �
longueur de classes.
-----Pas de mention non plus de Dufourcq,
prof d'histoire aussi, qui �tait tout � fait acquis �
notre cause, au point d'avoir eu si mes souvenirs sont bons des d�m�l�s
avec la justice � un certain moment.
-----Et Rousset, le prof d'Espagnol, que
tout le monde chahutait (le chahut s'arr�tant d�s que Gambini
rodait dans les all�es devant la classe). Le pauvre Rousset est
mort, mais il n'arrivait pas � ma�triser ses classes, il
en pleurait. Nous �tions sans piti�. Avec Mallet, nous n'en
menions pas large quand, en Fac de Lettres, nous avons retrouv�
Rousset, qui enseignait, � nous en particulier, le Portugais. Eh
bien Rousset nous a fait le meilleur accueil. Nous avions m�ri,
mais lui avait �t� tr�s chic. Je l'ai rencontr�
ensuite en Sorbonne o� j'ai tra�n� quelques mois.
-----Qui se souviendra de Folliet, prof de
philo, qui arrivait de m�tropole, et avait des m�thodes
r�volutionnaires par rapport � la tradition d' Alavoine,
�galement prof de philo. Il faisait disposer les �l�ves
autour de lui, et descendait de l'estrade. Tout le monde voulait aller
dans sa classe. J'ai retrouv� Folliet � Metz, o�
j'ai travaill� un temps dans le BTP. Moi je r�alisais des
coll�ges et des lyc�es, et Folliet �tait Inspecteur
d'Acad�mie. Je me suis offert le luxe de lui rendre visite, et
de lui rappeler mes souvenirs de Bugeaud. Il en �tait �mu,
et a honor� de sa pr�sence toutes les r�ceptions
de travaux et inaugurations de s chantiers de mon entreprise de l'�poque.
-----Et Coulon, le prof de latin fran�ais,
qui mangeait des pastilles Pulmoll � longueur de r�cr�ations
De Jacques Chemoul.
-----Mon cher Bernard,
-----J'�tais
deux ans avant toi, mais j'ai connu plusieurs de
tes profs au cours de mes 10 ann�es � Bugeaud.
-----L'�vocation
de leur nom fait jaillir � ma m�moire des photographies
oubli�es et quelques anecdotes.
-----Perrin,
nous l'avons tous subi pendant les 4 ans de musique obligatoires, o�
ma terreur �tait l'interro d'histoire de la musique, car quoi de
plus barbant que ce Marmontel ? Je ne suis pas m�lomane mais appr�cie
les oeuvres des grands compositeurs. Par contre, quel int�ret �
connaitre la vie de Mendelsshon, ou la surdit� de Bethooven ? Je
pr�f�rais �couter Pierre et le loup ou la chanteuse
prodigieuse Ima Sumac qui avait, comme on nous l'expliquait, une octave
de plus dans la gorge. Eh bien, cel� ne l'emp�chait pas de
tr�s bien chanter, au contraire.
-----J'appr�hendais
donc Perrin et l'air s�v�re de ses cheveux noirs plaqu�s,
Perrin et les �tranges pattes pointues qui entouraient ses oreilles,
d'une d�coupe in�dite � l'�poque, surtout
dans l'enseignement. C'est �trange, je me rends compte que de ces
4 ans d'�tude avec cet homme, je n'ai presque retenu que ses attributs
capillaires. Ah, non, je dois ajouter l'histoire de son absence lorsque
sa 203 s'�tait fait encorner par une vache. Dieu seul sait comment
cet �pisode de sa vie priv�e �tait arriv�
aux oreilles des �l�ves.
-----Oussedic,
,je l'ai eu en 4�me. Il nous parlait de la scolopendrrre. Je mets
trois r bon poids pour essayer de traduire l'intensit� avec laquelle
il les roulait.
-----Tomasi,
Lavarenne et Fresnau, eux, n'avaient pas une personnalit� se
pr�tant � l'anecdote.
-----Monsieur
Wind, lui, avait un air sportif avec ses cheveux en brosse, mais
l'air un peu d�suet avec son �ternelle blouse blanche. Cette
blouse, par contre, ne choquait pas chez Couderc, peut-�tre
parce qu'il �tait plus �g� ?
Avec lui, j'aurais d� devenir un champion du dessin, entrain�
comme je l'�tais par les �ternels devoirs suppl�mentaires
qu'il m'infligeait pour bavardage. Cel� me rappelle Coulon,
qui lui aussi m'infligeait une pr�paration latine suppl�mentaire
pratiquement chaque jour en 6�me et 5�me pour la m�me
raison. Coulon, que personne n'avait pens� � baptiser Cic�ron,
bien qu'il ait comme lui une verrue en plein milieu du nez! Et quel p�dagogue
! Par les chauds apr�s-midi o� nous devions subir deux heures
de lettres, avec les rots de ses digestions difficiles, Coulon, pour s'amuser,
interrogeait souvent Senato, assis au fin fond de la classe. Senato n'�tait
pas un cancre cynique, mais Coulon savait par habitude qu'il le collerait.
Apr�s que Senato fut rest� coi ou eut balbuti� quelque
vague r�ponse, Coulon se d�lectait d'un claironnant : "Attila
�tait le roi des Huns, ... Senato, c'est le roi des z�ros
!".
-----Michaud,
au contraire, �tait un brave homme et n'aurait jamais humili�
un �l�ve ignorant. Le b�ret noir toujours viss�
sur la t�te, il paraissait avoir d�pass� depuis longtemps
l'�ge de la retraite.
-----Dans
notre 4�me B1, il avait remarqu� Gobert, qui savait toujours
trouver l'origine des mots. C'est pourquoi, � chaques occasion
d'un mot int�ressant, il se tournait vers lui et lan�ait
"Etymologie, Gobert ?" Et Gobert r�pondait presque toujours
juste.
-----Hergot,
lui, nous a mis dans une situation critique � la veille du bac.
Son engagement politique progressiste lui avait valu une incarc�ration
de plusieurs semaines, qui nous privait de prof de lettres et compromettait
donc notre pr�paration. Et il �tait enfin revenu, le crase
plus ras� qu'un joueur de foot, mais pas un mot de politique. Lorsqu'il
nous rendait les compositions, il avait souvent une parole de regret en
commentant la copie d'Amouyel : "C'est dommage qu'il ne devienne
pas prof de lettres". Il savait qu'Amouyel avait le talent suffisant
pour exceller dans cette fonction. Mais le probl�me, c'�tait
que Amouyel �tait parfait en tout, et donc n'embrasserait pas une
carri�re de prof de latin, c'eut d'ailleurs �t� dommage.
Pour reprendre une m�taphore sportive, Amouyel �tait notre
Eddy Mercx, le cannibale. Il gagnait toutes les courses. Pendant 6 ann�es,
de la sixi�me � la premi�re, je n'ai jamais vu personne
lui arracher un premier prix. Pas un seul trimestre il n'a manqu�
les f�licitations. Il n'y a qu'en gym qu'il �tait un peu
vuln�rable, et peut-�tre en dessin. Il a, comme nous nous
y attendions tous, fait une grande carri�re au service de l'Etat,
et est toujours haut fonctionnaire.
-----Ferary,
je croyais que c'�tait Ferrari, ce prof de gym assez vieux,
au grosses cuisses muscl�es, avait le teint un peu rougeaud. Il
entrainait par ailleurs l'�quipe de basket f�minine d'Algeria
Sports.
-----C'est
lui qui a fini ses jours tragiquement, son corps retrouv� d�coup�
en morceaux � la consigne de la gare Saint-Lazare dans les ann�es
soixante. Toute la France en a parl�.
-----Blanchard,
l'inamovible prof de maths, avait une face ronde, et un corps tout en
boule, et fumait placidement la pipe. Durand, pas plus grand que
lui, avec ses cheveux tous blancs, portait avec �l�gance
un �ternel et surprenant pantalon de golf.
-----Villani,
le prof d'italien, nous enseignait parfois un vocabulaire absent du Camugli
(premier livre d'italien), citant par exemple "la poppa", ses
deux mains en coquille sur sa poitrine pour mimer une poitrine f�minine
rebondie dont la seule �vocation excitait nos sens naissants.
-----Sadi,
le prof de gym, �tait �ternellement v�tu de son surv�tement
bleu un peu pass� par les lessives ou par le soleil. Lorsqu'il
nous faisait sauter en hauteur, il accompagnait toujours l'impulsion du
sauteur en levant le genou, dans un geste r�flexe, comme pour l'aider
� passer l'�lastique qui frolait les 1,20 m�tre dans
un ciseau aujourd'hui totalement surann�.
-----Je ne
me souviens pas de mme Capella. C'est bizarre, car il semble qu'elle
ait excit� l'imagination des jeunes �l�ves. Par contre,
je me rappelle Mademoiselle Raoux, notre tr�s jeune prof
de physique de seconde. La seconde est une classe critique � cet
�gard, car c'est l'�ge de l'�veil des sens pour la
plupart. Mademoiselle Raoux, donc, �tait pour nous un fantasme.
Bien bronz�e, par pratique du soleil ou par naissance, je n'en
suis pas sur, avec ses cheveux tr�s noirs et raides coup�s
court, et son petit duvet de moustache.
-----Etait-elle
g�n�e, en ses premi�res ann�es d'enseignement,
de cotoyer tous ces jeunes m�les concupiscents ? Nous l'observions,
quelquefois un peu crisp�e, les mains enfonc�es dans les
poches de sa blouse, mais faisant ainsi ressortir sa poitrine, ce qui
nous �moustillait encore davantage.
-----Terminons
ici ce floril�ge sur cette image, en attendant peut-�tre
d'autres �vocations que ces souvenirs remu�s pourraient
fertiliser.
De Marc Stagliano: "la CIGALE"
-----J'appr�cierais que l'on rappell�t
(concordance des temps oblige) le fameux sigle CI.GA.LE de Bugeaud , concernant
nos immortels surveillants g�n�raux.
Alors que voulait dire CIGALE : c'�tait dans l'ordre d'accession
aux classes le nom du surveillant g�n�ral concern�
; CIpriani pour les 6�, 5�
& 4� (Cour de droite en regardant le Lyc�e) ; GAmbini
pour les 3�, 2�, 1� ( cour de gauche et partiellement du centre)
; LEcca pour moi sans T, corsitude
oblige, pour les Terminales et
Pr�pas (cour centrale et �tages sup�rieurs comme
les �tudes).
D'un
volleyeur, F.R :
-----J'ai vu la photo de l'�quipe
de Volley de l'ASSMA en 1960 sur laquelle il y a un certain ASSO qui,
en 1962, fit une partie de notre Service Militaire Forc� en Allemagne
avec moi au CIT 161 � Horb (� moins qu'il ne s'agisse de
son fr�re). C'est lui qui donnait le ton pour les chansons de marche...
-----� Bugeaud nous avions aussi en
classe avec nous un volleyeur international Alain PERTUS (que l'on peut
reconna�tre sur la photo de la classe de
Sc Exp1 en 1959-60), qui fit partie de l'Equipe de France et qui jouait
dans l'�quipe de la BNCIA, anc�tre de la BNP (CASBNCIA ?
peut-�tre...),adversaire et rude concurrente de l'ASSMA.
De Jean-Philippe Guerder
----- Photo 1�re C 1995-1956
de Roland Hasler : Poitevin ? J'irais m�me jusqu'� dire que
Poitevin a �t� g�rant du foyer des internes (assez
s�rieux, pas de caf�s gratuits pour les copains...), peut
�tre en 1959-1960 ou 1961.
-----Miara sur une des Photos : c'est Martial
MIARA ? Celui l�, j'aimerais bien lui serrer la main un de ces
quatres matins...
-----Et
Amouyel, si je m'en souviens ? Je crois qu'on �tait en Premi�re,
ou en Maths Elem ensemble, en tout cas en Maths Sup. Mais quel calibre
! Non seulement il ne faisait aucun progr�s (la note maxi partout
d�s le d�but de l'ann�e), mais en plus il �tudiait
chaque ann�e le programme de l'ann�e suivante en plus de
celui de l'ann�e en cours ( s�rement la crainte de ne pas
y arriver...). J'esp�re qu'il acceptera de me serrer la main si
nous nous rencontrons, ce qui me ferait bien plaisir.
-----Et lui sait peut �tre ( il savait
tout) ce que sont devenus Le Peut (Durupt, prof de Maths), Saint-Jean
dit "le Singe", Custaud, le prof de Physique.Villeneuve le prof
de dessin industriel, je sais ce qu'est devenu sa fille Roselyne. Je sais
aussi o� est Pierre Cancel.
( note de A.Spit�ri : les ann�es
passent et fauchent les plus anciens: Durupt,Saint-Jean et Custaud nous
ont quitt�s.)
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