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Don à l'Académie de la correspondance de M. François Chabas

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224 SÉANCE DU 4 JUIN 1915

Le Président donne ensuite lecture de la lettre suivante à lui adressée par Madame Piquemal-Chabas :

Monsieur le Président,

Mon père, François Chabas, qui a été correspondant de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, a laissé une importante correspondance scientifique. Elle commence en 1852 et finit en 1877. D'après l'avis de personnes autorisées, elle constitue, en quelque sorte, une histoire des travaux égyptologiques pendant cette période.

Elle a été reliée et classée par mon père lui-même et forme 17 volumes, tous munis de tables analytiques; le dernier seul est resté inachevé, en raison de l'état de santé de mon père qui, à cette époque, ne lui a plus permis de continuer ses travaux. Pensant que cette correspondance peut offrir quelque intérêt pour les égypto- logues et les archéologues, je viens, Monsieur le Président, suivant le désir de mon père, l'offrir à la Bibliothèque de l'Institut. Je mets à ce don cette seule condition qu'elle sera livrée tout de suite à la disposition du public.

On trouvera dans chaque volume quelques lettres qui n'ont aucun caractère scientifique, mais que mon père avait conservées pour les souvenirs qu'elles lui rappelaient. Je les y ai laissées, presque toutes, afin de ne pas" compromettre la solidité des volumes.

Veuillez agréer...

M. Maspero dit que la correspondance de M. Ghabas avec ses confrères en égyptologie constitue un recueil des plus importants pour l'histoire de cette science. M. Ghabas a vécu en effet à une époque où l'égyptologie élaborait sa doctrine par lettres privées plus encore peut-être que par ouvrages imprimés La raison en était surtout la difficulté de se procurer des caractères hiéroglyphiques en province ou même à l'étranger, difficulté tellement considérable que M. Chabas dut graver lui-même sur bois des groupes d'hiéroglyphes pour les insérer dans ses mémoires, avant qu'il réussît à se procurer une petite fonte chez Theinhardt en Allemagne. Toutes les questions égyptologiques du moment sont donc agitées dans ces lettres, et avec les égyp- tologues de tous les pays savants, avec Birch, Hincks, Goodwin et Lepage-Renouf en Angleterre, avec Lepsius, Brugsch, Lauth, Ebers, Diimichen en Allemagne, avec Lieblein en Norwège, avec

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