M. Collignon lit une notice sur deux monuments inédits du Musée du Louvre, représentant Aphrodite Pandémos assise sur un bouc, suivant le type traité par Scopas dans une statue qui se trouvait à Élis, et qui nous est connue par une monnaie éléenne de l'époque impériale. Le premier de ces monuments est un relief de bronze, décorant une boîte de miroir. La déesse est escortée de deux chevreaux bondissants, répétés sur d'autres répliques du même sujet, et qui paraissent avoir figuré également dans l'original de Scopas. On les retrouve encore dans le second monument, un disque votif en marbre de basse époque, provenant d'Athènes. Par la comparaison avec les autres répliques d'origine attique, M. Collignon est amené à conclure que cet ex-voto était consacré à la Pandémos athénienne, dont le sanctuaire était situé sur le versant méridional de l'Acropole. Ces rapprochements permettent de croire qu'à Athènes la statue de culte reproduisait le type attribué par Scopas à la Pandémos éléenne.